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Comment améliorer la représentativité de l’AQIFGA pour tout le Québec ?
mardi 5 avril 2011, par
Dans le cadre des activités du Comité Réflexion-Orientation, trois questions sur certaines réalités en FGA ont circulé. Voici quelques réponses obtenues auprès de plusieurs intervenants.
Intervenant | Réponse | |
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Danielle Gilbert | Je crois à des représentants régionaux qui deviendraient des multiplicateurs pour nous donner le pouls des régions, nous faire part des projets, des nouveautés, des préoccupations, des besoins, ainsi que pour transmettre les préoccupations, les visions, les projets de l’AQIFGA, tout cela, afin de devenir un porte-parole de l’ensemble de la FGA. | |
Marc-André Blais | Il y a plusieurs façons d’améliorer la représentativité. Il s’agirait, entre autres, que des gens se proposent afin d’être les représentants régionaux, ça peut sembler assez simple. Avec le multimédia aujourd’hui, des rencontres en visioconférence pourraient se tenir à toute heure du jour ou de la nuit et ce, avec un nombre considérable de personnes. La barrière n’est donc pas celle de la distance. Il est simple également de se libérer entre une demi-heure ou une heure une fois par mois pour une rencontre régulière. À mon avis, les contraintes de temps, de lieu ou d’espace ne sont pas majeures.
Je crois que là où on devrait se questionner, ce serait quant au besoin de se « réseauter ». Évidemment, on ne peut pas être contre la vertu, mais si ce besoin ne s’est pas davantage manifesté, c’est qu’il n’est pas encore complètement construit, ce sentiment d’appartenance qui relie tous les intervenants et intervenantes en FGA au Québec. On a plus l’impression de ressembler à nos collègues de notre région qu’à ceux qui sont à plus de 500 km de nous. Je crois que lorsque tous nous aurons la conviction profonde de partager une réalité commune, nous aurons instinctivement le réflexe de nous tourner vers ce réseau. Je serais porté à penser que l’avènement de la FBD, qui touchera la majorité de la clientèle fréquentant la FGA, pourrait être cet élément déclencheur. | |
Denise Beauchesne | Il me semble de plus en plus évident que l’AQIFGA doit jouer un rôle important dans les différents débats qui animent l’éducation des adultes. Comme par exemple, la qualification des enseignants, les nouveaux programmes FBC-FBD-ISP. Pour avoir l’opinion des membres de l’AQIFGA et des intervenantes et intervenants auprès des adultes, il faut régionaliser notre présence, nos actions, nos informations. On ne peut pas compter que sur les membres du C.A de l’AQIFGA. La tâche est trop lourde.
Pour avoir une représentativité, il faut être représentatifs. Je pense que l’AQIFGA est représentative des membres, mais elle n’a pas encore su apporter une vision claire de ce qu’elle est… Une représentation politique ? Une représentation au niveau des enjeux sociaux ? Une représentation concernant les interventions effectuées au niveau des différents intervenants œuvrant auprès des adultes ? Toutes ces réponses sont bonnes. Pour ce, il faut être capable de rejoindre nos membres facilement. Et faire des débats.
Après cinq ans seulement, c’est merveilleux, ce que nous sommes devenus. Notre participation au Conseil supérieur, notre avis concernant l’évaluation et les programmes en FBC, nos bulletins d’information, l’organisation de cinq congrès, etc. | |
Serge Gagné | Participation des membres, vie associative et démocratique dynamique, concertation, implication et interaction entre les régions, représentativité auprès du MELS, du Conseil supérieur de l’éducation, des universités, valorisation et reconnaissance de la FGA, etc. Il est clair que l’énergie, les réflexions et les débats suscités par la participation au rendez-vous annuel remplissent un besoin et crée des possibilités qui devraient être reprises régionalement en cours d’année, sinon on perd le focus en cours de route. Ces rendez-vous nous laissent sur un revenez-y puis par la suite « tout l’monde » se fait rattraper par le quotidien, l’activisme...à moins de préciser l’art de planifier ce qui est important, mais non urgent, à l’intérieur d’une année. Finalement, tout repose sur celles et ceux qui ont la générosité de prendre une responsabilité au CA. Pourtant, une mise à niveau et un partage de nos connaissances et de nos pratiques pourraient être si déterminants en termes de représentation, valorisation et reconnaissance de la FGA. Nous pourrions atteindre un niveau d’influence au-delà des gens significatifs et s’inscrire dans un mouvement impliquant certaines alliances inter-régionales. Une interaction entre les régions s’imposerait puisqu’il semble indéniable que chaque région a sa couleur, ses initiatives, ses forces, ses particularités. Mais il faudrait des moyens pour faciliter une certaine vie associative. C’est dur d’imaginer faire avancer des recherches actions et la production de connaissances sans moyens autres que la bonne volonté et le bénévolat. Comme je ne suis membre d’aucune équipe provinciale ou régionale, je ne mesure pas bien jusqu’où il y a un espace à l’intérieur de ces forums et comment des alliés pourraient faire circuler l’information pertinente et généralisable, afin de renforcer le pouvoir de représentation de l’association. Tisser des liens entre les colloques, congrès, etc. est crucial d’autant plus que des acquis ou des principes de base qui ont marqué l’histoire du développement de l’éducation des adultes semblent en péril. L’Éducation des adultes se construit par la base et les gens qui finissent par l’influencer qui occupent des fonctions importantes au MELS provenaient plus souvent qu’autrement des régions et des CEA en action. Est-ce toujours le cas ? La mentalité de créer et dispenser des cours qui priment chez les décideurs même dans des programmes comme les services d’intégration sociale qui pourtant valorisent la pédagogie du réel est inquiétante. L’animation pédagogique que doit caractériser les scénarios d’apprentissage des services d’enseignement SEF, IS et ISP est souvent mieux assumée par des ressources qui ont des formations en counseling, en travail social, en psychoéducation et organisation communautaire que par les habitudes du transmetteur spécialiste de la matière....Comment faire pour ne pas perdre les acquis de la « bonne vieille » éducation populaire d’autant plus qu’avec le renouveau, les rôles de consommateur et citoyen sont nettement reconnus en FGA alors qu’ils étaient confinés, jadis, dans les services d’éducation populaire ? | |
Anonyme | En lui donnant la reconnaissance officielle qui lui revient de droit, de manière légitime ; Un cadre de travail clair ; une association distincte, indépendante du secteur jeune ; une meilleure visibilité (publicité). | |
Anonyme | Avec la mise en place d’une ou plusieurs équipes multidisciplinaires pouvant offrir des cliniques conseils lors de journées pédagogiques ou de perfectionnement aux enseignants. Accroître aussi le réseautage entre les membres, afin d’uniformiser ou standardiser les pratiques. Valoriser l’utilisation des outils pédagogiques à notre disposition. | |
Jacqueline Labbé | Il y aurait aussi la possibilité de créer des sous-comités régionaux. (présentement, les membres proviennent des grands centres). Les personnes des régions éloignées ne veulent pas faire une longue route pour participer à des réunions dans les grands centres. L’envoi d’un bulletin mensuel aux membres pour les informer des nouveautés ou des développements dans différents dossiers contribuerait à améliorer la représentativité de l’AQIFGA. L’ajout de sections intitulées NOUVELLES DES RÉGIONS contribuerait à faire circuler l’information. |