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La francisation des parents

lundi 12 mars 2012, par Danielle Gilbert

Un des objectifs importants de la francisation des parents consiste à développer la capacité des parents allophones à la correspondance par « Sac à dos ». Les enfants rapportent à la maison des bulletins, des messages et des correspondances, les parents rencontrent les enseignants alors qu’ils ont souvent du mal à communiquer en français. Les programmes de francisation des parents visent entre autres à pallier à ce manque.

La demande est plus concentrée en région métropolitaine. À la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys, par exemple, 25 écoles primaires sur 61 accueillent plus de 72% d’élèves issus d’autres cultures.
Cette année, 400 parents se seront prévalus du programme de francisation des parents. La CS aura dispensé plus de 1 700 h de formation à cette clientèle.

Les programmes de francisation se distinguent d’un programme de français langue seconde dans ce sens qu’ils sont une immersion complète en français. De plus, on y inclut l’apprentissage de la culture québécoise. On mise sur l’acquisition rapide d’une base linguistique afin d’avoir accès aux services essentiels en plus de permettre de communiquer avec les membres de la société québécoise et de favoriser l’intégration des nouveaux arrivants au sein de la collectivité québécoise.

Chaque année, la CSMB organise des activités afin d’atteindre le double objectif de la francisation et de l’intégration des nouveaux arrivants au peuple québécois.

Cette année, Pierre Simard, agent de développement, organise en collaboration avec le projet des « Écoles Montréalaises » une sortie avec des parents et des enfants au Biodôme et au Château Dufresne. Dans ce projet, une dizaine d’élèves des « Écoles Montréalaises » seront formés afin de devenir les guides touristiques des lieux visités et tiendront le rôle de guides le jour de la visite des parents.

La francisation est en croissance et continuera de croître avec la politique d’immigration en place. La place de la francisation dans les forums d’échange à la FGA représente-t-elle la francisation à son juste niveau ? Étant donné la concentration exprimée du phénomène, on serait porté à croire que la solution se trouve à l’échelle régionale. À cela, je vous pose la question : est-ce que la francisation est un enjeu régional ou provincial ?

Bonne réflexion,

Sophie Lalonde

Conseillère pédagogique